Selon l’Ordre National des Infirmiers, ils seraient un peu plus de 600 000 à exercer leur profession en France, dont notamment 103 000 en libéral et 415 000 en hôpitaux, privés ou publics.
Mais d’ailleurs, travaille-t-on différemment si l’on choisit plutôt l’hôpital privé que l’hôpital public ? Exercer dans le public ou le privé, comment choisir lorsque l’on est infirmière ou que l’on s’apprête à le devenir ? Famille-Mag a enquêté sur le sujet.
Le privé : des avantages qui attirent les candidats
Dans un hôpital privé, une clinique, le nombre de lits est souvent bien moins importants que dans un hôpital public. Conséquence ? Une plus forte proximité entre le personnel soignant qui se connait mieux, et moins de turn-over. En revanche, un hôpital privé, c’est aussi une gestion financière serrée, avec une rationalisation des tâches et des achats encore plus présente que dans le public (touché lui aussi bien évidemment par les coupes budgétaires).
Du côté des salaires, là encore, le milieu hospitalier privé est le plus souvent plus intéressant, grâce à des conventions collectives plus intéressantes.
Hôpital public : la retraite anticipée est possible
Un avantage indéniable pour les infirmiers et infirmières du secteur public : une retraite qui peut être obtenue dès l’âge de 57 ans, en fonction bien évidemment du nombre de trimestres travaillés, alors qu’elle est de 62 ans pour les salariés du privé.
C’est aussi plus de sécurité pour votre travail et des formations obligatoires.
Et notez bien, dans le public et dans le privé, la qualité professionnelle des soignants est la même.
Par exemple, des formations continues pour les infirmiers sont obligatoires et peuvent, dans les deux cas, se mettre en place grâce à des sessions d’e-learning dans le domaine de la santé.