Votée en première lecture le 15 juin 2016, la proposition de loi concernant l’interdiction de certains deux-roues jugés trop bruyants a créé un vent de colère de la part des motards et des utilisateurs de deux roues. En effet, à terme, scooters et motos pourraient en faire les frais. Explications.
Un projet adopté par les députés
Les semaines passent et se ressemblent. Une fois n’est pas coutume, les deux roues se retrouvent encore une fois au cœur de l’actualité, pour leur plus grand déplaisir. Après le plan de lutte antipollution ou encore la réforme du permis moto, les députés français s’attaquent aux nuisances sonores provoquées par certains deux roues.
Cette nouvelle loi propose d’interdire la circulation de mini-motos, motocross non homologuées et quads aux sonorités trop élevées. En soit, l’impact ne serait que minime au sein du monde de la moto. Toutefois, cette mesure pourrait, avec le temps, concerner l’ensemble des deux roues.
Ainsi votée, un conducteur de ce type d’engin est susceptible d’encourir une amende comprise entre 1500 et 3000 euros (en cas de récidive). Par ailleurs, le véhicule impétueux peut être confisqué par les forces de l’ordre. Votre assurance moto pourra également se dégager de toute responsabilité en cas d’accident, qu’il soit responsable ou non.
Des échappements silencieux
Ce projet de loi préconise également d’imposer un dispositif d’échappement silencieux. Comble pour une mesure qui œuvre contre les nuisances sonores : celle-ci fait déjà grand bruit auprès des passionnés de moto, tandis qu’une partie de la population se réjouit de pouvoir jouir d’un dimanche au calme.
Mais avant de parler de pot d’échappement silencieux, il est important de rappeler les essentiels du conducteurs de deux-roues, qu’il soit ou non dans la légalité. Malgré l’engouement médiatique qui entoure cette restriction, des indispensables comme l’assurance scooter ou le port d’équipements de protection ne peuvent être oubliés.