Les fonctions de plasturgiste vont de la maîtrise des plans 3D au contrôle d’une chaîne de production. Un bon niveau en mathématiques, en anglais, et des notions commerciales sont souvent exigés. Découvrez les formations possibles pour travailler dans la plasturgie.
Des formations pour travailler dans la plasturgie en 3D
Les métiers de la plasturgie consistent à fabriquer des produits en matière plastique et composite. Il peut s’agir d’objets du quotidien à fournir à la chaîne, comme des ustensiles de cuisine, mais aussi d’articles complexes, à façonner à l’unité depuis des logiciels dédiés. Du CAP au bac+5, les formations de la plasturgie mènent à des emplois variés et rapidement évolutifs.
En fonction du cahier des charges, le plasturgiste définit son article depuis des plans 3D. Il a en charge :
- le montage ;
- le réglage ;
- l’entretien des machines de transformation.
Il contrôle l’évolution de la matière en fonction de certains paramètres, comme le degré de pression ou de température. Enfin, il veille au bon déroulement du cycle de fabrication.
Du CAP au bac pro plastiques et composites
On peut exercer dans la plasturgie après un Bac Pro plastiques et composites, dont la formation porte sur la fabrication à partir des matériaux de base, poudres, liquides, granulés, pâtes, etc. Appelé à exercer sur les installations automatisées, ici le jeune débute comme monteur-régleur ou technicien d’atelier.
Sans bac, il est encore possible d’exercer comme opérateur à partir d’un CAP de composites et plastiques chaudronnés, un diplôme qui mène notamment aux métiers de chaudronnier ou de stratifieur plastique.
Actuellement, les filières de l’automobile et de l’aéronautique recrutent ! Un plasturgiste débutant perçoit une rémunération allant du SMIC à environ 1 900 € par mois. Avec le statut d’ingénieur, ce salaire peut tourner autour de 63 000 € par an selon l’INSEE.
Du BTS europlastics et composites au diplôme d’ingénieur
Le plasturgiste doit être apte à diagnostiquer n’importe quel dysfonctionnement au sein de la chaîne de production. Dans certains cas, il peut aussi être amené à exercer des fonctions commerciales sur les produits finis. Si ce secteur exige des qualités de polyvalence et de réactivité, il implique aussi d’être à l’aise avec l’anglais, langue couramment utilisée dans la documentation technique des machines-outils.
Pour exercer dans ce secteur, un BTS europlastics et composites, de niveau bac+2, est recommandé. Certaines écoles d’ingénieur, de niveau bac+5, permettent cependant d’accéder directement à des postes à responsabilités, comme la conduite d’un îlot de production (option POP), ou bien celle d’un pôle d’études (option CO). Outre l’étude des matériaux, les enseignements portent sur le dessin industriel, la conception assistée par ordinateur, les mathématiques, la physique-chimie et l’anglais appliqué.
Images : Pixabay